Fleuriste jardinerie Saint Aubin de Médoc Géographie
Situé à une vingtaine de kilomètres de Bordeaux, Saint-Aubin-de-Médoc est à la limite sud du Médoc et à 40 km des plages girondines.
Sa proximité à des zones industrielles (Saint Médard en Jalles, Mérignac) fait que la population augmente rapidement depuis les années 1970.
Histoire
Avant la révolution, Saint Aubin était une vaste lande à vocation pastorale, parsemé de quelques bouquets d’arbres. Des vignobles étaient exploités par le seigneur du Château Lassalle devenu Villepreux, par les cerfs questaux du domaine de Cujac, propriété du Chapître de Saint André de Bordeaux, par des religieuses du Château Hautegrave, auxquelles ont succédé des armateurs Bordelais, et par des propriétaires privés du domaine Caillavet-Latour, sur la route de Lacanau.
Quelques vignerons et laboureurs cultivaient leur lopin et les autres louaient leurs bras, c’étaient les brassiers . Beaucoup étaient tisserands l’hiver. Ils utilisaient les services du tailleur d’habits de Loustauvieilh. On comptait aussi trois tuileries et un moulin à vent seigneurial. Les habitants vivaient dans des maisons de torchis au milieu de leur bétail. On enregistrait de nombreuses famines et des épidémies telles que typhus, peste noire, diphtérie, aggravées par le manque d’hygiène. On consultait rarement le chirurgien-barbier de Saint-Médard, et la sage-femme qu’on élisait dans l’église n’était pas capable d’enrayer une mortalité infantile effrayante même chez les seigneurs. La population n’atteignait pas 300 habitants.
Après la révolution, la commune s’empara de 3000 hectares de terrains délaissés par M. de Villepreux qui avait émigré, puis l’état força le conseil municipal à céder les terres aux habitants, par lots, pour les mettre en culture et en forêt, suscitant convoitises et protestations. La plupart d’entre eux devaient se convertir en agriculteurs et forestiers alors qu’ils vivaient assez confortablement comme pasteurs. Au milieu du XIXe siècle, on recensait 3200 brebis, 1600 vaches et 70 juments poulinières. La principale ressource était le fumier qu’on vendait aux maraîchers voisins, qui rapportait plus que les animaux qui le produisaient.
Après la guerre de 39-45, on comptait un peu plus de 500 habitants dont beaucoup d’ouvriers de la Poudrerie, également cultivateurs.
Saint Aubin (468-549) était un homme de prières, de pénitence et d’humilité. Moine dans sa Bretagne natale, il fut élu abbé de son monastère qu’il réforma. Nommé évêque d’Angers contre son gré, il remit de l’ordre dans son diocèse avec la même énergie. Il mourut en grande réputation de sainteté. Notre paroisse se mit sous sa protection vers le VIIIe siècle. Depuis toujours on le fête le 1er Mars.
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