Fleuriste jardinerie Gradignan Géographie
C'est une commune de la banlieue Bordelaise.
Rocade
Sorties
16 Gradignan-Centre
17 Gradignan-Malartic, Gradignan (33)
Histoire
Au Moyen Âge elle a connu une certaine notoriété, dont témoignent encore le Prieuré de Cayac, les vestiges du Castéra et de la Motte Saint-Albe. En 1152, quand le roi d'Angleterre devint, par son mariage, duc d'Aquitaine, le château d'Ornon, dit Le Castéra, situé sur la paroisse de Gradignan, était, semble-t-il, le chef-lieu de la comtau d'Ornon, vaste territoire situé au sud de la Garonne. La comtau d'Ornon était un territoire appartenant directement au roi d'Angleterre-duc d'Aquitaine. Le terme gascon de "comtau" a souvent été traduit par le français "comté", mais il s'agit d'une erreur : il s'agissait en fait d'un domaine comtal du duc d'Aquitaine qui était également comte de Bordeaux et non d'un comté. Les seigneurs d'Ornon ne possédaient qu'une partie de cette comtau.
Le château d'Ornon fut ravagé en 1409 par le comte d'Armagnac, vassal du Roi de France. Cette période médiévale coïncide avec celle des pèlerinages de Saint-Jacques-de-Compostelle. À la sortie de Gradignan, sur la grande route de Bayonne, le Prieuré de Cayac a permis à des milliers de pèlerins de se reposer avant d'aborder les terribles Landes, "pays désolé où l'on manque de tout".
On observe depuis le Moyen Âge une similitude de réactions entre Bordeaux et Gradignan face aux grands événements politiques, notamment la Fronde, les révolutions de 1789, 1830 et 1848 : méfiants à l'égard du pouvoir centralisateur parisien, les notables et hommes d'affaires étaient plus préoccupés par leurs intérêts économiques que par les grands débats politiques. Quant aux gens plus modestes leur seul souci était d'avoir un travail et des moyens de subsistance suffisants. Des liens nombreux unissaient en effet Gradignan à la capitale girondine. Il était de tradition, pour les Gradignanais, de vendre leur lait et leurs légumes à la ville si proche, ainsi que d'entretenir le linge des Bordelais. De même, de nombreux négociants bordelais possédaient des propriétés viticoles à Gradignan, faisant ainsi vivre journaliers et tonneliers.
Jusque vers 1950, Gradignan a été un simple village vivant des ressources de sa terre et de sa rivière, l'Eau Bourde. Longtemps restée à la traîne par un manque criant d'infrastructures, la commune s'est équipée tous azimuts, à partir de 1952, sous le mandat de Bernard Roumégoux : elle est devenue une ville de 22 150 habitants, tout en ayant conservé son aspect verdoyant.
Lieux et monuments
Vestiges de l'ancien prieuré de Cayac, établi sur la route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et mentionné dès 1209. Celui-ci dépendant de l'abbaye Sainte-Croix de Bordeaux.
Vestiges d'un ancien château fort médiéval (motte féodale de Saint Albe) et d'un ancien donjon (ruines du Castéra).
On peut voir aussi les vestiges d'une ancienne poterie (four extérieur).
Il existe aussi dans l'enceinte de l'Institut national des jeunes sourds (INJS), un exemplaire d'un télégraphe à bras , dit télégraphe de Chappe. Situé sur la ligne de transmission vers Bayonne il permettait le relais des informations en provenance de Bordeaux, et de la capitale.En cours de restauration, il est visible tous les ans lors des journées du patrimoine.
Gradignan possède de nombreux parcs et espaces verts. On peut citer Mandavit, le Moulineau ou Montgaillard. En tout l'ensemble de ces aménagements représente 110 m² de superficie par habitant.
Château la Burthe, construit par la famille Cochez, au XIXe siècle, sur une terre du château voisin qui appartenait à la grand-mère de François Mauriac, et qu'elle vendit aux Cochez, la famille Cochez est alliée aux Ecomard, aux Maupassant-Bartelemy. Le château est devenu un centre pour handicapés.
Château de Tauziat, construit à la fin du XVIIIe siècle par l'architecte du grand théâtre de Bordeaux Victor Louis.
|