Fleuriste jardinerie Castres Gironde Géographie
Castres-Gironde est une commune de 697 hectares, dont environ 50% boisés, et 30% en vignobles AOC Vignoble des Graves exploités par une dizaine de châteaux. Située à 25 km de Bordeaux (RN 113 - A 62), le relief y est peu accentué. Au cœur du pays des Graves et des Landes de Cernès, la commune située dans le canton de La Brède est limitée au nord et à l'ouest par la Garonne et le Gât-Mort , au sud et à l'est par Saint-Selve et Portets. Son relief monte doucement depuis les bords de la Garonne et du Gât-Mort aux sols humides d'argiles limoneuses et sableuses, jusqu'aux croupes de graviers et de galets, si propres à la culture de la vigne, à l'origine de l'appellation « AOC Graves ».
Histoire
Castres-Gironde fut habitée par les hommes préhistoriques comme en témoignent quelques objets datant du paléolithique trouvés sur son territoire (en particulier une hache de pierre taillée mis au jour par M. Tauzin).
Publius Crassus, lieutenant de César conquit la région en 56 avant J.C. La proximité du fleuve et la configuration géographique favorisèrent l'implantation d'un camp romain probablement situé sur l'emplacement de l'actuelle maison de retraite. Des fouilles effectuées sur la commune ont révélé quelques vestiges de cette époque.
Le nom de la commune viendrait du latin Castrum (camp fortifié). Castres a été le nom de la paroisse, puis la commune pendant des siècles. Le 22 septembre 1887 est faite la demande de modifier le nom de la commune pour le différencier des autres Castres existant en France. Suite au décret du 21 août 1888, Gironde est accolé au nom de Castres, mais jusqu'en 1910, beaucoup d'actes officiels mentionnent seulement Castres.
Dans le bois de Savis, les ruines d'une construction très ancienne sont peut-être celles d'une chapelle qui servait de halte aux pèlerins sur le chemin allant de l'Isle-Saint-Georges à Saint-Michel-de-Rieufret, via Castres.
Un important relais de poste sur la route Bordeaux-Toulouse se trouvait autrefois entre la Poste et la boulangerie. Les bâtiments actuels ne datent que du XVIIe siècle, mais ils furent bâtis sur l'emplacement de l'ancien relais qui comprenait, pour les bêtes, écurie, réserve de fourrage, maréchalerie, sellerie, charron, et pour les gens, boulangerie, taverne et hostellerie.
Un port sur le Gât-Mort permettait aux gabarres de charger des poteaux de mine, de la résine des Landes, des barriques et de rejoindre la Garonne. Au début du XXe siècle, ce port était encore en activité, mais le chemin de fer et le transport automobile avaient scellé son destin.
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