Fleuriste jardinerie Bègles Géographie Située sur la rive gauche de la Garonne dans la banlieue Sud de Bordeaux accès par la Rocade : sortie 20 Transports en commun Tramway 2 stations de la ligne du Tramway de Bordeaux desservent la ville depuis le 27 février 2008 : Carle Vernet Terres Neuves Bus Ligne 2 : Courréjean/Domaine de la plantation <> Thiers Galin Ligne 11 : Hopital Pellegrin <> Quai de Brienne Ligne 22 : Bègles César Franck/Bègles Pablo Neruda <>Palais de Justice Ligne 23 : Bègles Aléxis Labro/Bègles Pablo Neruda <> Porte de Bourgogne Ligne 24 : Villenave Bourg <> Brulatour Ligne 34 : Pessac Gare <> Brulatour Histoire L'origine du nom de Bègles remonterait au mot celtique «Bécula», signifiant bec, ce terme désignant un confluent et toute terre se terminant en pointe. Préhistoire : La plus ancienne trace d’histoire de Bègles est estimée à environ 150000 ans avant notre ère depuis la découverte en 1966 d’un biface en silex datant de l’époque paléolithique. VIe siècle : Les Bénédictins de l’abbaye de Sainte-Croix de Bordeaux construisent l’église Sanctus Pétrus de Bécula. Dédiée à Saint-Pierre, patron des pêcheurs, elle devient un lieu de pèlerinage jusqu’à la Révolution. L’église actuelle fut reconstruite au XIIIe siècle par les Bénédictins qui y déposèrent une relique de Saint-Maur. 1295 : Le roi de France Philippe le Bel annexe Bègles à la juridiction de Bordeaux. Les membres de la confrérie de Saint-Pierre sont chargés des intérêts économiques de la commune dont la vie se concentre autour de l’église. XIVe siècle : Le château la Motte de Bègles datant du XIe siècle est reconstruit par la noble famille des Ségur. 1598 : Henri IV promulgue l’Edit de Nantes qui met fin aux guerres de religion entre catholiques et protestants. Bègles est désignée comme lieu de culte de la religion dite «réformée» par les protestants et le Maréchal d’Ornano, Maire de Bordeaux. 1605 : Le temple protestant est édifié sur la place devenue place du Prêche. Il sera démoli en 1685 après la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV. 30 janv 1790 : Marc Daguzan, curé de la paroisse, est élu par acclamation premier maire de Bègles. Durant plusieurs années, l’église Saint-Pierre fait office de mairie. Sa façade porte toujours l’inscription républicaine «Liberté, Egalité, Fraternité» datant de cette époque et inhabituelle en un tel lieu. XIXe siècle : Les trois premiers éléments qui forgeront l’originalité Béglaise se mettent en place : l’apparition des sécheries de morue, l’implantation du complexe ferroviaire et l’amputation de la partie nord de la commune au profit des boulevards. 1820 : La ville se compose de trois villages et de neuf hameaux pour un total de 535 maisons et 2050 habitants. Elle produit en abondance fruits et légumes (avec la morue, le radis devient une de ses principales ressources) ainsi qu’un très bon vin des Graves. Vers 1830 : Les premières sécheries de morues s’implantent à Bègles qui devient le deuxième centre morutier de France après Fécamp. Un des symboles de cette prospérité pouvant être encore admiré est la sécherie Sauveroche, près de la mairie. 1864 : Sous Napoléon III, la construction des Boulevards ampute Bègles de 76 hectares. La fin du siècle voit le développement du secteur industriel, notamment grâce à l’avènement du chemin de fer et la proximité de la gare Saint-jean, construite en 1855. XXe siècle : Bègles devient la première banlieue industrielle de Bordeaux et la plus peuplée jusqu’en 1931. Trois ports contribuent à cet essor : le grand port relié au bourg par une rue (aujourd’hui Avenue du maréchal Leclerc), le petit port et le port Saint-Maurice. Durant la même époque, Alexis Capelle, maire socialiste de la ville, adopte le projet de construction d’une piscine avec des bains douches dont la mise en service marquera les débuts de l’hygiène publique pour le plus grand nombre. La piscine, caractérisée par son style «Art Déco», deviendra la doyenne des piscines de Bordeaux et sera classée à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Vers 1950 : Après l’apogée des années 30 et la dernière guerre, le déclin s’amorce. Bègles est vite cataloguée comme ville-dortoir. Elle commence à vivre au rythme des allées et venues de ses habitants dont la majorité travaille en dehors de la commune. 1989 : Bègles devient la première commune de plus de 20 000 habitants de l’Hexagone à être dirigée par un maire écologiste. La nouvelle équipe municipale se lance dans un projet de ville relevant d’une démarche politique de développement durable. |